Les cultures
La petite propriété agricole demeure familiale. Les ouvriers agricoles, sans terre, sont nombreux.
Dans notre région, les exploitations agricoles n’ont pas une très grande superficie. On fait de la polyculture avec un peu d’élevage.
Les travaux agricoles sont très liés aux besoins propres des familles. Besoins pour se nourrir et besoins de nourrir et entretenir les animaux de la ferme.
Quelques scènes des travaux dans les champs
Un peu d’histoire
De 1900 à 1950, les campagnes se dépeuplent lentement et la mécanisation tarde à se généraliser. Chevaux de traits et bœufs de labour restent la norme, même si les tracteurs gagnent progressivement du terrain. Une majorité de français vivent encore au rythme des saisons et d’un travail harassant tandis que le monde ouvrier gagne ses droits.
Le 1er tracteur en France a vu le jour en 1914, la motorisation de l’agriculture se fait après la 1ère Guerre Mondiale et a pris son essor surtout dans les années 50.
Les cultures étaient variées : un peu de blé, des pommes de terre, de la vigne, du fourrage pour les vaches, des choux colza pour faire de l’huile, des betteraves et des raves pour nourrir les animaux.
La charrue peut être tirée avec un cheval, ou bien des boeufs maintenus côte à côte par un joug.
Selon les cultures, le semis est pratiqué de diverses manières. Les semailles peuvent être à la volée ou les paysans ont recours à un semoir tracté par un cheval.
Les blés sont coupés soit à la main avec une faux, soit avec une faucheuse tirée par des boeufs ou un cheval. Ensuite on ramasse le blé en réalisant des gerbes qui seront battues pour en retirer les grains.
Les jours de battage étaient l’occasion de réunir voisins et amis. Il y avait beaucoup d’entraide pour les travaux importants.
Beaucoup de familles exploitaient des vignes pour faire leur propre leur vin et de l’eau de vie pour leur consommation personnelle.
L’élevage
La traite des vaches qui doit se faire le matin et le soir exigeait beaucoup de temps. Chaque ferme élevait des lapins et de la volaille, les plus courants étant les poules et les lapins. Quelques chèvres venaient compléter le tout pour faire les « picodons » et accessoirement nettoyer les chemins.
Les cochons mangeaient les déchets et permettaient de faire les «cochonnailles».
Les produits de la ferme : beurre, fromages, oeufs, légumes, etc. étaient vendus sur les marchés environnants, en particulier celui d’Annonay.