Les enfants des hameaux devaient se rendre à pied à l’école, ce qu’ils effectuaient souvent avec des sabots de bois et par tous les temps.
La bicyclette
La bicyclette, si elle permettait de participer déjà à des courses cyclistes, est devenue un moyen de déplacement commun.
La motocyclette
Les premières motocyclettes datent de la fin du XIXe siècle.
Il y avait peut-être des motocyclettes à Quintenas mais à ce jour nous n’avons pas trouvé trace.
L’autobus à Quintenas
La Société Annonéenne de Transport automobile avec les premiers autobus à pneus pleins viennent concurrencer les diligences. Elle est créée en 1908 et dessert le bassin de l’Ay.
C’est le début de l’automobile
La voiture a fait son apparition à la fin du XIXème siècle. Dans les grandes villes on pouvait apercevoir quelques automobiles se mêlant aux calèches.
À Quintenas
Très peu d’automobiles devaient circuler dans les rues, seules les familles aisées pouvaient en posséder.
Pourtant la municipalité s’inquiète déjà des excès de vitesses de certains véhicules. (voir délibération du conseil municipal)
Le train
Les essais du train Renard en 1907
Une jeune société avait mis au point un train de la route composé d’un locomoteur, de deux wagons de voyageurs et d’un wagon de marchandises.
Le dimanche 30 juin 1907, le train fit le trajet de la première ligne projetée vers Satillieu et La Louvesc avec retour par St Félicien et Quintenas. Le public était au rendez-vous à son passage en ville ou en campagne mais la souscription lancée pour son exploitation n’eut pas le succès escompté. Le point faible de ce moyen de transport était sa vitesse (15 km/h). Le train mit 1h 20 d’Annonay à Satillieu et plus de 2 h de Satillieu à La Louvesc.
L’autocar plus rapide et plus maniable se révéla un moyen de transport plus adapté aux routes ardéchoises.
Prémices de l’aviation
L’avion était alors essentiellement utilisé dans le domaine de l’aéronautique militaire.
C’est à partir de 1919 qu’un début d’organisation de l’aviation civile prend forme en France.
A l’armistice de 1918, l’aviation militaire française comptait 10 000 appareils dont 3 800 en ligne, répartis en 288 escadrilles, 3 000 appareils en écoles et 3 000 en réserve. Notre industrie aéronautique était la première au monde. Elle employait 190 000 personnes et avait produit pendant les quatre années de guerre 50 000 avions et 90 000 moteurs! Ces chiffres traduisent le spectaculaire et foudroyant développement d’une aviation qui était encore dans les limbes en 1914 avec à peine 160 avions en ligne.
Projet de Chemin de Fer à Quintenas
Le projet d’une ligne de Chemin de fer reliant Annonay-Lamastre avait été étudiée, elle devait passer à Quintenas (voir plan du projet).
Pour nos soldats la bicyclette sera aussi un moyen de se déplacer, certaines compagnies en seront équipées. Les armées en 1914 étaient hippomobiles, les militaires ne se faisaient qu’une vague idée de l’importance future des véhicules motorisés (Tout ça pour l’armée c’est du sport… Général Foch). Avant guerre les vélocipèdes et les automobiles commencent à être employées, mais les projets de véhicules blindés tout terrain sont rejetés en bloc, en France ou ailleurs au début du siècle. Ils se développeront pendant la guerre. Les renseignements de l’état-major français sont formels : les allemands de Von Kluck, ceux-là même qui sont passés par la Belgique neutre et ont déboulé à travers le nord de la France, ont viré de bord. Ils ne vont pas contourner les armées françaises par l’ouest, en débordant Paris. Ils veulent maintenant foncer vers les Français regroupés à l’est de la capitale, autour de Meaux, après leur Pour contrer cette offensive, il faut faire monter des milliers d’hommes sur le front. Et d’urgence. Heureusement, Paris possède un dense réseau de voies ferrées. Et la concentration des troupes va s’opérer surtout en train. Mais pas seulement. Il faut faire feu de tous bois et Gallieni a mobilisé les transports parisiens, ainsi que les taxis. Ces Renault noirs et rouges surnommés les « deux pattes ». Ce 7 septembre 1914, plusieurs centaines d’entre eux, réquisitionnés, stationnent devant l’Ecole militaire. D’autres sont arrêtés par des agents, leurs passagers priés de descendre. Ils vont effectuer la course la plus célèbre de leur histoire. Les transports dans la Guerre
Histoire des taxis de la Marne
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